vendredi 16 juin 2017

Tijuana mon amour, de James Ellroy


Lu en juin 2017: Tijuana mon amour, de James Ellroy (éd. Rivages/Noir) Nous voici en 1955, et les scandales vont bon train. On s’étripe joyeusement, on se trompe, de jumelle aussi, on négocie de la fourrure-bouclier, on ment, on triche, on trompe, on prend des substances, on filme en douce des ébats de groupe, on soudoie, on fait chanter, oh oui, tous les maîtres chanteurs sont à la botte du beau Frank Sinatra, ça canarde pour un oui pour un non, et si on veut se racheter une virginité en passant par Tijuana la douce, c’est peau de balles! L’apocalypse, c’est même pas la fin du monde. Parce que dans ce délire maccarthesque, l’auteur se laisse aller à toutes les conclusions bizarres dans une langue à mourir de rire. Une petite centaine de pages, comme un trip psychédélique avant l’heure. Ben l’fun! Ben ben l’fun!


Photo prise dans le métro de Montréal ce 16 juin 2017 vers 7h12

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