mardi 2 octobre 2012

Les grands z'inventeurs : Archimède l'inédit !

J'ai écrit la biographies de grands inventeurs. Robert Soulières m'a publié mon livre très joliment illustré par Caroline Merola.

http://www.soulieresediteur.com/details.php?isbn=978-2-89607-156-2



Trop jolie cette couverture!

Mais, dans tout processus d'édition, on a sabré. Alors voici le sabrage, inédit, juste pour les curieux de ce blog irrégulier mais singulier:


Archimède (-287  -212 avant l’ère chrétienne)

Archimède vivait au chaud
sur son île entourée d’eau.
Il se baignait souvent
et comme il ne savait pas nager,
il se demandait pourquoi il coulait
quand il n’avait plus pied. 
Il découvrit ainsi par des calculs mathématiques
(moi, quand je coule, je panique)
que plus il s’enfonçait, c’est mécanique,
plus il était poussé vers le haut,
mais pas complètement,
sinon ça serait trop beau.
Quand il ne faisait pas trempette,
il pensait à des vis, à des palans,
à des poulies, à des leviers,
et quand une bonne idée
illuminait sa tête,
il partait en courant dans les rues,
habillé ou tout nu,
en criant «Eureka!», «J’ai trouvé!»
Et puis un jour, ce fut la guerre.
Les Romains attaquèrent Syracuse,
sans trompette, ni violon, ni excuse.
Archimède qui en pleine bataille
traçait de grands cercles par terre,
(moi, je serais parti en courant)
reçut une méchante entaille
d’un soldat qui ne l’avait pas reconnu.
Parfois, la vie est dure.
Archimède mourut presque par accident
mais s’il avait survécu,
je suis sûr qu’il aurait inventé l’armure.

mercredi 26 septembre 2012

L'argent, l'argent


Lettre publiée le 26 septembre 2012 dans le journal Métro, à Montréal

(Je l'ai écrite la veille)

L’argent, l’argent

Depuis que je suis arrivé au Canada, en 1998, et maintenant que j’habite au Québec, je n’entends dans le discours politique que des questions d’argent. Chaque ministre, chaque ministère en est un des Finances. Ça parle uniquement d’argent : celui des impôts, des organismes publics, des étudiants, de la mafia, du fédéral, du nouveau téléphone cellulaire…
L’argent semble ici, dans les discours tout au moins, la valeur essentielle de la société. Lorsque je n’entends pas parler d’argent, je peux lire dans les journaux qu’untel est «taxé» d’irresponsable, de séparatiste, de marxiste ou d’inutile. Les désirs ont un prix et les erreurs sont «payées» cher. Tout s’achèterait et tout se vendrait? Non. Ce discours mercantiliste à outrance, de banquiers en puissance ne devrait pas autant dominer les débats. Je ne suis pas, simple citoyen, qu’un porte-monnaie à deux pattes qui ne pense qu’en termes de pertes et de profits. Qu’en piastres.
Pourquoi ne pas parler de culture? Pourquoi ne pas citer les écrivains dans les discours? Pourquoi ne pas célébrer de grands éducateurs, de grands philosophes au ministère de l’Éducation? Est-ce que nos dirigeants politiques, quelle que soit leur allégeance, apprécient l’art? Je sais qu’ils apprécient l’argent, mais l’art, hein? Apprécient-ils les artistes? Vous savez, ces gens extraordinaires qui auraient des valeurs étranges et sans prix à nous faire partager à nous, la foule sentimentale.
J’ignore qui était le ou la ministre des Finances en 1968 au Québec (OK, j’ai vérifié, c’était feu Paul Dozois, je me coucherai moins bête ce soir), mais je célébrerai toute ma vie l’audace et la grandeur d’un Jean-Paul Riopelle, d’un Gaston Miron ou d’une Lhasa de Sela. S’il n’y avait que l’argent dans la vie, nous serions bien pauvres.
Alain Raimbault, Longueuil

dimanche 16 septembre 2012

Vivre libre

J'écris à l'ordinateur. Ma fille (4 ans) me demande:
- Tu écris un libre?
Oui, je suis un papa écrivain qui écris des libres...

dimanche 9 septembre 2012

Il va de soi que l'écriture n'est pas toujours visible, ne laisse pas toujours de traces.

samedi 25 août 2012

Le sud

En 1975, j'habitais dans le sud, et il faisait chaud mais je ne le savais pas, et le temps durait très longtemps, et toujours en été.

samedi 18 août 2012

Dialogue

S'il se crée une intimité entre les mots de l'auteu(e) et la personne qui lit le livre, alors quelque chose est réussi, un dialogue a commencé, peu importe le temps, peu importent les siècles qui pourraient séparer et l'un(e) et l'autre. Le livre, merveilleuse machine à voyager, à dialoguer.