vendredi 10 mai 2013

identité québécoise


Le journal Métro de Montréal publie mon idée sur l'identité québécoise. 10 mai 2013

Identité en évolution

Je lis dans un célèbre journal en ligne qu’un immigrant sur cinq au Québec est incapable de soutenir une conversation en français. Bon, il y en a quand même quatre sur cinq qui le peuvent, ce qui n’est pas si mal.
Les nouveaux immigrants allophones que je rencontre ici suivent tous des cours de francisation pour adultes et ils suent sang et eau pour apprendre notre belle langue. Leurs enfants qui vont en garderie ou dans des classes d’accueil apprennent beaucoup plus vite le français que leurs parents. Je constate à mon modeste niveau, celui de témoin, que la francisation des familles fonctionne, il n’y a pas péril en la demeure.
Je voudrais aussi dire aux penseurs du PQ que l’identité québécoise est en évolution, voire en révolution. Plus le temps passe et moins les Québécois ont d’ancêtres au Québec. Il faudrait peut-être penser qu’un Québécois qui parle deux ou trois langues, qui appartient peut-être à une minorité visible, qui est né ici ou ailleurs est un Québécois. La géographie, la variété des cultures, nos imaginaires nous réunissent. Nos familles sont presque toutes issues de l’immigration, ne l’oublions pas. Avant la brutale colonisation par les Européens, cette terre était entièrement occupée par des autochtones.
Si nous voulons devenir un grand pays indépendant, soyons-le ensemble, quelle que soit notre origine, et soyons fiers de bien parler, de créer, de rêver dans notre belle langue française.
Alain Raimbault,  Longueuil


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire