mardi 11 décembre 2018

Dust, de Sonja Delzongle

Si vous voulez changer votre manière de voir les supraconducteurs, voici un polar
glaçant pour vous: Dust, de Sonja Delzongle (Folio policier), qui se déroule à  
cent miles à l’heure sous l’écrasant soleil du Kenya. Hanah Baxter est une
charmante profileuse qui traque les tueurs en série grâce notamment à un
objet… vibratoire. Elle vit à New York mais soudain, un vieux pote du CID,
qui a du coeur, (Le CID est la police criminelle du Kenya) l’appelle pour lui
dire: Baxter, we have a problem. Ni une ni deux, elle ramasse ses clics et
son Glock et fonce au doux soleil nairobien. Il se trouve que là-bas, un tueur
original à ses heures te réduit en poussière en deux temps trois mouvements
pour te faire gagner du temps sur la mort, toujours trop lente à venir, on le sait.
Pas très gentil de sa part. Il te laisse en souvenir une belle flaque de sang
délicieusement décorée d’une croix. De fil en aiguille, on en arrive au massacre
des Albinos, aux trafics en tous genres pour terminer en une fin apocalyptique!

Ce roman est passionnant par l’intrigue qui ne te laisse pas une seconde de répit.
Il est passionnant par sa couleur noire car tout va de mal en pis et quand on
aime les histoires sombres, on est délicieusement servi. L’héroïne Hanah Baxter
tient son rang dans un monde de machos finis, les méchants sont pires que
l’enfer, et tout le monde perd sans arrêt. Une véritable tragédie abismale.


J’ai beaucoup aimé. Il m’a un peu fait pensé à Zulu, de C. Férey
(grand compliment!!!) Le genre est noir alors si on cherche une
Afrique triomphante, faut lire autre chose. C’est à désespérer du genre
humain, comme un conte où le méchant ogre boulotte tout cru des
enfants hurlant de douleur. Un régal!


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