dimanche 17 mars 2019

De l'écriture et de la publication


J'ai envoyé mon premier livre à des éditeurs quand j'avais 16 ans, et un éditeur a publié mon premier livre (qui bien sûr devait être mon cinquantième) quand j'avais 34 ans. Pendant 18 ans, j'ai reçu une montagne de lettres de refus. Mais même après avoir publié mon premier livre, je continue de recevoir des lettres de refus. C'est normal. Un écrivain, ça écrit. Les lettres de refus, ça ne nous concerne pas. Aujourd'hui, en 2019, j'ai publié 30 livres mais je voudrais juste dire ici qu'il n'existe aucun lien entre écrire et être publié. Si tu écris, tu es écrivain, c'est tout!

Bien sûr, il est important de rencontrer un éditeur pour diffuser ses oeuvres (et apprendre à écrire), quoique aujourd'hui, il existe des réseaux sociaux. 

Une autre idée est celle de la reconnaissance ou non des institutions (sélection à des prix littéraires, invitation sur les grands réseaux médiatiques). L'institution décide en t'invitant ou non si tu es un véritable écrivain. Il faut combattre cette idée. Pensez à John Fante! Aucune reconnaissance de son vivant, modèle pour tant de gens aujourd'hui! Pensez à Van Gogh. (Il a écrit de merveilleuses lettres à son frère Théo...)

D'abord, il faut écrire. Ensuite, on peut réfléchir à l'avenir de notre texte.

Pour ce qui est du: être écrivain ou non, je signale au passage un début de phrase publié par Alain Mabanckou, que j'admire, qui montre la différence entre un écrivain poids plume, moi, et un géant, lui. Un jour, il a écrit sur facebook: "Après une nuit d'écriture..." Ça, c'est la différence!!! Je suis incapable de passer une nuit à écrire. 

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